10eme Podcast - Poursuivi, Menacé de Mort, Squatter => Business Man

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Je vous raconte brièvement mon parcours, vous explique pourquoi les diplômes ne sont pas nécessaires et vous laisse seuls juges.

 

 

 gabrielmiquet

 

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Découvrez ici la transcription texte de ce podcast :

 

Poursuivi, Menacé de mort, Squatter et Business Man :

Mon Histoire

 

 

Bonjour et bienvenue dans ce nouveau podcast.

Tu as dû le voir ces derniers temps, il semble qu’il fasse un petit peu le buzz avec ma dernière vidéo.

Si tu ne l’as pas vu, je vais te mettre le lien juste en-dessous pour que tu puisses cliquer, aller voir, commenter et partager.

On m’a posé une question en commentaire, sous cette vidéo, et j’ai décidé d’y répondre par le biais de ce podcast.

C’est une question qui, pour moi, est importante, et en tout cas il est important que j’y apporte une réponse.

 

 

  • Cette personne m’a demandé qui j’étais, quel est mon CV et quels sont mes diplômes pour m’improviser coach et pouvoir aider les gens dans leur business etc.

 

Je peux dire quand même, je suis choqué parce que je m’y attends, mais déçu parce qu’on base encore les compétences d’une personne, ses talents sur la base de son CV et de ses diplômes.

 

 

Je vais raconter mon histoire brièvement, et je vous laisserais seuls juges de ma capacité à vous aider.

 

  • Je vais démarrer mon histoire quand j’avais 16 ans.

Je vivais à Tarbes dans les Pyrénées. Nous étions en famille avec ma mère, puisque mon père, comme tu le sais, est parti dans une secte quand j’avais 18 mois et je n’ai plus jamais eu de nouvelles de sa part.

A cette époque-là, ma mère sortait avec un type qui était violent. Il est arrivé un soir où il l’a enfermé dans sa voiture, l’a tabassé pendant des heures, et l’a laissé pour morte sur le trottoir, devant chez nous.

 

Elle a fini à l’hôpital avec plusieurs côtes brisées, le visage déformé, et encore beaucoup d’autres choses.

Dès qu’elle a été rétablie, nous avons dû fuir. Nous avons parcouru le pays. Nous avons fait des centaines de kilomètres parce que ce mec, ce malade, voulait tuer toute la famille.

 

 

  • Donc on a pris la décision de partir et de fuir pour rester en vie, tout simplement.

De là, nous avons atterri à Bordeaux. J’ai terminé mes études dans l’électronique, je suis devenu électronicien.

Et je n’ai pas passé mon bac parce qu’à la fin de ma première année bac, maintenant c’est électronique audio-visuel, je me suis rendu compte que je ne voulais pas passer mes journées à trimer. A trimer en réparant des autoradios, des machines à laver, en réparant des téléviseurs. A l’époque c’était les tous premiers écrans plats et j’ai bossé dessus à l’époque.

Mais c’était un truc qui ne me plaisait pas. Et puis pour être ingénieur il fallait faire encore au moins 5 ans d’études. Et ça pour moi, c’était inconcevable.

Je ne pouvais pas passer encore des années à galérer, à me saigner, en me disant que peut-être, un jour, j’aurai un poste d’ingénieur.

 

 

  • Et puis j’avais déjà cette envie d’entreprendre.

Alors à la fin de ma première année de bac j’ai décidé d’arrêter et de repartir dans les Pyrénées.

Après tout, c’est là où j’avais grandi. C’était chez moi. Et je n’allais pas laisser une personne m’empêcher de rentrer chez moi.

 

Je suis donc rentré à Tarbes où j’ai réussi à trouver le grenier d’une maison en colocation. Et pas de chance, je me suis engagé avec la mauvaise personne. Une personne qui n’a jamais payé son loyer, qui m’a laissé avec des dettes, dans l’embarras.

 

 

  • Et je me suis mis à squatter.

Pourquoi ?

Parce que je n’avais plus de moyens. Je n’avais plus de travail, et il fallait bien que je dorme quelque part.

J’ai passé plusieurs années, plusieurs hivers, dans le froid des Pyrénées avec un gros trou dans le plafond puisqu’un des velux était tombé.

Je peux vous dire que les hivers sont rudes et j’ai connu des moments très difficiles.

  • Je sais ce que c’est qu’avoir faim.
  • Je sais ce que c’est qu’être malade.

Je connais tout ça.

  • Et je sais ce que c’est de ne pas avoir les moyens ni de se soigner, ni de pouvoir aller faire les courses pour pouvoir manger.
  • Et je sais aussi ce que c’est que de voir des patrons refuser de vous embaucher, parce que vous ne vous présentez pas bien.

 

 

  • Suite à ça, après ces années de squat, j’ai eu fait la rencontre d’une personne, qui est ma copine aujourd’hui, et la mère de mon fils.

Et ses parents ont eu la gentillesse de m’accueillir chez eux.

Et c’est à partir de là que les choses ont changé et que j’ai commencé à remonter la pente.

Et doucement, doucement, doucement, à créer quelque chose.

 

 

Bien sûr ça n’a pas été facile.

  • J’ai trouvé un travail, je suis monté à Bordeaux puisque c’est là qu’il y avait du travail.

Et j’ai intégré une agence de télémarketing.

Vous savez tous ces gens qui vous appellent là au téléphone, et qui veulent vous vendre des produits.

Et bien j’ai fait parti de cette équipe, de cette grande équipe, puisqu’il y a beaucoup d’entreprises qui font ça.

On m’a fait démarrer en faisant vendre des assurances décès par téléphone.

Autant vous dire que le challenge était énorme, et que je me retrouvais parfois avec des personnes malheureuses, parce que leur conjoint venait de décéder. Parce que ces personnes avaient le cancer et qu’elles voulaient laisser quelque chose à leur entourage, à leurs proches.

 

Et mon superviseur, qui écoutait les appels, me disait « C’est pas grave, vends. Vends. Le principal c’est de faire les contrats. ».

Alors que je savais très bien que les closes d’exclusion de ce contrat. Ça faisait qu’elles ne seraient pas couvertes, parce qu’en ayant souscrit à un contrat en sachant qu’elle était malade, l’assurance aurait sauté.

 

 

  • En 3 mois, je suis devenu moi-même superviseur et j’ai eu ma propre équipe.

Equipe dans laquelle était intégré Jean-Eudes, qui est aujourd’hui mon bras droit à l’agence, et qui était mon meilleur vendeur à l’époque.

Nous avons battu un record européen de ventes avec le numéro demandé en assurances, et pas en assurances décès je vous rassure. Avec une assurance bien plus intéressante, en tout cas bien plus éthique.

 

Voyant que le management là-bas se faisait à l’ancienne, puisqu’il fallait hurler sur l’équipe. Si on ne hurlait pas sur l’équipe c’est qu’on n’était pas un bon manager. C’est qu’on ne les motivait pas assez.

Et bien j’ai décidé de partir.

Il y a eu un creux avec des petits boulots.

 

 

  • Et puis j’ai repris mes études en infographie 3D dans le jeu vidéo.

J’ai toujours rêvé de travailler dans le jeu vidéo, et ce que je voulais c’était juste travailler sur les cinématiques dans ces jeux vidéo.

Parce qu’à l’époque où j’ai découvert le jeu vidéo, je jouais à Final Fantasy. Et les plus belles récompenses pour moi c’était ces moments de cinématiques. Ces belles cinématiques. Ces beaux moments de cinéma en 3D qui me récompensaient et que j’appréciais tellement.

Et je voulais que d’autres personnes regardent mon travail et rêvent, comme moi je rêvais à l’époque, qu’elles aient la même lueur dans le regard.

Malheureusement je suis tombé sur une école qui était pas tout à fait sérieuse, et à la fin de l’année j’ai complètement arrêté et je me suis mis à mon compte, en autoentrepreneur.

 

 

  • Et puis j’ai rencontré une bande de gars sur internet, qui travaillaient sur un jeu vidéo.

Nous avons créé un studio ensemble. Un studio de création de jeux vidéo à Bordeaux.

A cette époque-là j’étais gérant, j’ai travaillé sur tout le projet avec eux. Et je faisais également parti de Bordeaux Games, l’association qui réunit tous les professionnels des jeux vidéo d’Aquitaine.

  • J’ai participé à une mission parlementaire également.
  • J’ai fait évoluer les relations entre la chambre de commerce et certains organismes qui aident les entreprises à réussir.
  • J’ai exposé au Tokyo Game Show, à côté de Square Soft, Square Enix maintenant, et de CapCom.
  • Et j’ai même obtenu à l’époque un contrat avec Square Enix, pour le développement de la version japonaise de notre jeu.

C’était énorme.

  • J’ai exposé aussi à Cologne, à la Games Com, qui est le plus grand salon du jeu vidéo d’Europe. Et j’étais juste à côté de Steam, qui représente 70% du marché mondial du jeu dématérialisé en jeu vidéo.

 

 

L’aventure a fini par prendre fin, parce que nous sommes restés 3 ans à travailler sans nous payer, pour financer le développement du jeu. Nerveusement c’était trop difficile. Les caractères étaient suffisamment forts pour qu’on en vienne aux conflits, et nous avons décidé de tout arrêter là.

 

A ce moment-là je suis sorti de cette aventure avec des dettes. Affaibli physiquement et nerveusement.

 

 

  • Et j’ai dû repartir à zéro.

J’ai connu un bon moment de galère puisqu’être graphiste, pour les graphistes qui m’écoutent, vous savez que ce n’est pas facile puisque la valeur perçue de votre travail est tellement faible qu’ils sont prêts à aller sur 5euros.com et d’autres sites de ce genre, et payer 5 euros pour un travail qui ne vaut pas grand-chose, comparé au travail d’un vrai professionnel.

 

Je me suis donc mis sur une plateforme américaine qui faisait l’intermédiaire entre les prestataires et les clients. Ce qui me permettait de toucher des clients un peu partout dans le monde.

A cette époque-là je facturais 10 dollars de l’heure. Vous enlevez la commission du site, la conversion en euros, et ce que vous êtes sensés payer en charges comme autoentrepreneur, et vous voyez ce que je gagnais à l’heure.

Et je n’avais pas beaucoup de contrats.

 

 

  • Et j’ai eu la chance de rencontrer une personne qui m’a fait découvrir le milieu de l’infoprenariat.

Qui m’a engagé en tant que monteur vidéo au départ, et qui, petit à petit, m’a fait monter en compétences et m’a permis d’obtenir beaucoup de connaissances, de prendre des responsabilités, et de travailler sur des lancements de produits.

Le tout premier lancement de produit, il m’a jeté à l’eau direct. C’était sur le lancement d’Alex Roth à l’époque, et je ne savais même pas ce que je devais faire.

J’étais en panique. J’ai fait tout mon possible. Et au final mon premier lancement s’est passé.

D’autres sont arrivés. Il y a eu Laurent Chenot, David Jay, beaucoup d’autres.

Et puis j’ai gagné de plus en plus de compétences. De notoriété. De connaissances. D’assurance.

 

 

  • Et j’ai fini par prendre mon envol.

A travailler seul avec comme premier client Roger Lannoy pour qui j’étais l’affiliate manager. Roger que j’adore.

 

 

  • Et j’ai fini par, il y a un peu plus d’un an, créer l’agence WeevDone.

Où j’ai embauché Jean-Eudes en CDI, que j’avais rencontré à l’époque.

Maintenant ça fait un petit peu plus d’un an, et j’ai embauché 3 personnes de plus le mois dernier, dont Laure, que j’ai validé ce soir en CDI. J’ai mis fin à sa période d’essai.

Et l’aventure continue.

 

 

Alors ce n’est pas toujours facile bien entendu.

  • La notoriété est là.
  • Le succès est là.
  • J’ai une grosse influence sur un milieu.
  • J’ai une belle audience, dont toi qui m’écoute, et je te remercie pour ça.
  • Je te remercie de me suivre, de m’écouter, de partager mon travail, et parfois même d’investir dans mes programmes, ce qui me permet de continuer.

 

 

Et cette fois, avec cette vidéo, que tu as peut-être vu, ou que tu verras plus tard, j’ai fait un buzz qui m’a permis de voir un petit peu quels étaient les retours des personnes par rapport à mon image et à ce que je représente.

 

J’ai eu beaucoup beaucoup d’images de soutien. De personnes qui ont rient en regardant cette vidéo. Et si tu suis, tu sais que j’aime bien mettre un peu d’humour dans ce que je fais. Et je pense que les choses passent bien mieux quand on utilise l’humour pour les faire passer.

 

Et il y a également eu des Hateurs, ou des gens qui n’étaient pas d’accord avec moi et qui sont venus commenter.

Et je les remercie aussi. Je vous remercie vous, qui n’êtes pas d’accord et qui commentez. C’est mieux quand les commentaires sont constructifs et quand vous placez vos arguments. Ce qui nous permet de répondre, au moins de comprendre votre avis.

 

Mais quelque soit votre commentaire, et bien sachez que je vous kiffe aussi.

Vous devez savoir que si on ne prend pas position sur un sujet, si on ne montre pas qui on est, si on ne se dévoile pas, on ne peut pas gagner plus d’audience, plus de notoriété, et avoir plus de fans.

 

 

Pourquoi aujourd’hui je suis compétent pour être coach ?

Pourquoi aujourd’hui je suis compétente pour faire ce que je fais ?

 

  • Tout simplement parce que je suis parti de rien.
  • J’étais à poil.
  • J’étais à la rue.
  • Je me baladais avec des chaussures qui disaient « Bonjour ». Tu sais quand la semelle se barre à chaque fois que tu marches.

Voire même j’avais plus de semelles sous la chaussure. Mais bon ça ne se voyait pas trop donc ça faisait illusion.

 

  • J’ai progressé petit à petit.
  • J’ai connu des gros moments de galère.
  • J’ai été endetté.
  • J’ai souffert.
  • J’ai été malade.
  • J’ai connu des moments même psychologiques qui étaient très très difficiles.

 

 

Mais j’ai jamais abandonné.

Jamais.

  • Même quand j’étais très malade et que je pensais que j’allais y passer.
  • Même quand j’avais faim et que je sentais même plus la faim mais que je sentais mes forces me quitter.

J’ai pas abandonné non plus.

Et aujourd’hui je continue. Je n’abandonne pas.

J’avance.

 

  • Si j’ai réussi c’est pour ça.
  • Si j’ai pu acquérir toutes ces connaissances, toutes ces compétences, c’est aussi pour ça.

Parce que je n’ai pas hésité à me lancer, à y aller et à apprendre. Passer des journées, des nuits à travailler.

 

Alors, si tu veux voir mon CV, et si tu bases mes compétences, mon professionnalisme et la qualité de mon travail sur ce CV, vois au-delà des diplômes.

Car aujourd’hui les diplômes ne valent plus grand-chose.

 

 

Je vais arrêter là pour ce podcast, qui est plus long que d’habitude.

J’espère qu’il t’a plu.

Je te laisse commenter, partager, liker, et puis je te dis à très vite dans un prochain podcast.

Tchao.