L'échec comme modèle de réussite !

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 gabrielmiquet

Découvrez ici la transcription texte de cette vidéo :

Est-ce qu’on vous a déjà dit « Tu ne dois pas échouer. Tu dois absolument réussir. L’échec, c’est la fin de tout » ?

 

Bonjour, je m’appelle Gabriel et je vais vous expliquer aujourd’hui pourquoi l’échec est votre meilleur allié dans la réussite.

 

J’imagine que vous avez déjà vu un enfant qui apprend à marcher. Et sauf cas exceptionnel, vous ne verrez jamais un enfant, un bébé, passer directement de la position couchée à la position debout et faire un sprint juste derrière. Et ça, ça nous semble normal.
Pour nous ça nous semble normal de voir un enfant échouer, tomber, se relever, recommencer. Et encore mieux, ça nous semble normal de le voir commencer à quatre pattes, petit à petit, à se trainer un petit peu, pour ensuite commencer à se lever, puis faire quelques pas, et enfin marcher.

 

  • Pourquoi ce serait différent pour le reste de notre vie ?

Quand on est à l’école maternelle, on apprend grâce à l’échec et grâce aux jeux. C’est quelque chose qu’on perd très rapidement quand on sort de la maternelle dans tout le système éducatif.

 

  • Mais si on regarde bien ce qui se passe à ce moment-là, on apprend comment ?

On prend des petits cubes et on essaie de les rentrer dans les trous. On échoue beaucoup parce qu’on n’arrive pas à le rentrer dans le bon trou dès la première fois. Mais c’est normal.
Lorsque les enfants apprennent à dessiner, au départ, ça ressemble un peu à n’importe quoi. Quand on leur apprend la première fois à dessiner un bonhomme, un petit être humain, à quoi ça ressemble ? Est-ce que c’est un portrait réaliste ?

Non.

Eh bien c’est de ça qu’on parle. C’est ça qui est important.
C’est justement parce qu’on a échoué tant de fois qu’on a réussi à devenir meilleur et devenir finalement bon.
C’est justement parce qu’on a échoué encore plus de fois que finalement on a réussi à devenir, pourquoi pas, le meilleur.

 

Regardez Mikael Jordan, dans sa carrière. Combien a-t-il raté de paniers ? Combien d’heures s’est-il entrainé pour réussir à devenir le meilleur ? Et ça nous semble normal.

  • Quand on parle des autres ça nous semble toujours normal. Par contre on s’interdit l’échec.

Pourquoi ?

Parce qu’on a été éduqué d’une certaine manière, le message qui est passé été le suivant :
« Tu ne peux pas échouer, tu ne dois pas échouer. Si tu échoues, tu vas être pointé du doigt. Si tu échoues, c’est parce que tu as fait une erreur. Et pour cette erreur tu devras être puni. »

 

 

Ce qu’il faut bien prendre en compte c’est que l’échec a deux points positifs. Deux points très très très importants.

 

  1. Le premier point, et c’est pour moi le plus important, c’est que lorsqu’on a échoué, on n’a plus peur d’échouer.

On a peur de l’inconnu, c’est dans notre nature. C’est comme rentrer dans une pièce noire sans aucune lumière et sans en connaitre le contenu.

  • On a peur pourquoi ?

Parce qu’on ne sait pas ce qui va se passer. Parce qu’on ne connait pas notre environnement.
Mais en réalité, si on allume la lumière une seule fois dans cette pièce et qu’on l’éteint ensuite, on n’a plus peur.

Pourquoi ?

Parce qu’on sait qu’il n’y a rien de dangereux. Parce qu’on connait notre environnement. Parce qu’on sait ce qui se passe.
Eh bien l’échec c’est la même chose.

 

Je vais vous raconter une petite histoire.

J’en suis pas à ma première entreprise. La toute première c’était une SARL, un studio de création de jeux vidéo qui a duré quelques années. Et finalement, suite à un désaccord avec mes associés et à quelques petits soucis relationnels on a dû fermer la société.
J’étais gérant à l’époque. Je me suis battu pendant des mois, des mois, des mois. J’ai dépensé toute mon énergie et je m’en suis rendu malade.

Pourquoi ?

Parce que je ne voulais absolument pas échouer. J’ai été conditionné pour me battre toute ma vie et ne jamais abandonner.
Et finalement, au moment où j’aurai dû, et cette solution aurait pu être la meilleure, j’ai essayé de faire durer cette entreprise jusqu’au bout, essayer de la sauver autant que je l’ai pu.
Je me suis rendu compte bien sûr des années après que ce n’était pas la meilleure solution. Mais encore mieux, j’ai dû assumer la fermeture de cette société tout seul.

C’est moi qui me suis retrouvé devant le tribunal. Devant le juge. À devoir passer et essayer de m’expliquer. Et finalement je n’ai même pas eu à m’expliquer.
J’ai attendu pendant des heures. Des heures que ce soit mon tour de passer. J’ai vraiment flippé. J’ai stressé. J’ai stressé énormément.

Pourquoi ?

Parce que j’avais peur. Parce que pour moi, échouer c’était tellement mal que j’allais forcément être puni.
Et finalement, quand je suis rentré dans ce tribunal, que j’ai pris ma place, et que j’ai vu autour de moi tous ces juristes qui étaient souriants et détendus, et qui me souhaitaient bonne chance pour la suite, sans aucun reproche, sans aucune remontrance, sans même la moindre réflexion, je me suis dit « Mais Whoua ! Qu’est-ce qui se passe ?! J’ai atterri où ? »

Je me suis dit « C’est tout ? C’est tout ? Je ne vais pas me faire taper sur les doigts parce que j’ai échoué ? Je ne vais pas me faire taper sur les doigts parce que mon entreprise va fermer ?»

 

Là, j’ai pris conscience de quelque chose.

J’ai pris conscience que cette peur qui m’empêchait de prendre l’échec comme modèle de réussite, finalement elle était juste dans ma tête. Elle était juste imposée par ce que la société m’avait inculqué. Et en réalité maintenant j’ai plus peur d’échouer.
Si demain je ferme cette entreprise, c’est pas grave. J’en créerais une autre. J’aurai appris ce qui n’a pas fonctionné avant et je recommencerais, et je réussirais. Et je ferais ça autant de fois que nécessaire.
J’ai appris à l’époque où j’avais ce studio de création de jeux vidéo que ce qui me manquait réellement c’était le marketing.

C’était les connaissances :

  • En communication

  • En marketing

Jamais j’aurais cru à l’époque que c’était si important. Je savais que le marketing c’était important, on m’en avait parlé. Mais c’est maintenant que j’ai étudié pendant des mois et des années et travaillé dans le milieu que je sais à quel point c’est important.

 

Cet échec m’a appris. Cet échec m’a appris beaucoup de choses. Cet échec m’a appris beaucoup plus que la plupart de mes réussites.
Et c’est le cas constamment. Dans tout ce que je fais, je fais beaucoup de tests. Beaucoup échouent. Et tous ces tests qui échouent me rapprochent de plus en plus de la vérité et de la meilleure manière de faire les choses.

Alors pourquoi ce serait différent dans tous les domaines de notre vie ?

Pourquoi ce serait différent ici, alors qu’aux États-Unis par exemple, l’échec est bien perçu. Si on a échoué c’est bien, c’est qu’on a essayé.
Ici on a peur d’essayer parce qu’on a peur d’échouer. Et c’est ça qui nous empêche la plupart du temps de faire le premier pas.
Mais si on ne fait pas ce premier pas on ne peut pas réussir. Et si on ne vit pas ces échecs on ne peut pas progresser finalement.

Ça c’était le premier point positif.

 

  1. Le deuxième, je viens tout juste d’en parler. Chaque échec nous rapproche de la réussite. L’échec nous rapproche de la meilleure manière de réussir.

Si vous êtes dans un labyrinthe et que vous testez deux, trois, ou quatre chemins qui ne sont pas les bons. Est-ce que c’est mal ? Est-ce que ce que ça vous apporte finalement n’est pas bénéfique pour vous ?

Si vous avez éliminé 3 ou 4 chemins et qu’il en reste plus que 2. Eh bien vous avez 50% de chance de prendre le bon chemin.

  • C’est le cas dans le business.

  • C’est le cas dans le marketing.

  • C’est le cas dans les relations avec les gens.

  • C’est le cas dans tous les domaines.

  • C’est le cas dans le sport aussi.

Je pratique régulièrement la boxe anglaise jusqu’à 6H par semaine. J’en ai pris des coups. J’en ai pris pas mal. Vous l’avez vu dans une de mes vidéos, j’ai perdu une dent. Je me suis même retrouvé un soir à l’hôpital parce que j’avais perdu un morceau d’un œil. Est-ce que j’ai abandonné pour autant ?

Non. Je me suis juste dis que la prochaine fois je me protègerai un peu mieux et j’en prendrais moins.
Et je suis devenu meilleur.
Et je continue à m’entrainer. Pourquoi ?

Parce que je sais que déjà ça me fait du bien. Ça me permet de me détendre, d’extérioriser. Mais ça me permet aussi de m’améliorer.

 

 

Moi ce que j’aimerai savoir, ce que vous pouvez me dire en commentaire sous cette vidéo, c’est :

  • Qu’est-ce que vous pensez de cet échec ?

  • Quelle est votre vision de l’échec ?

  • Et en quoi utiliser l’échec et ne plus avoir peur d’échouer vous rendrez service et vous permettrez de réussir ?

Ça, ça m’intéresse.

Dites-moi aussi dans votre commentaire :

  • Comment je peux vous aider à réussir dans vos projets ?

Spécialement dans le projet professionnel parce que c’est ma spécialité, mais dites-moi. Dites-moi si je peux vous aider et comment je peux vous aider.

 

Juste avant le tournage, j’ai fait une petite vidéo en réalité virtuelle où j’ai filmé le lieu de tournage pour que vous puissiez voir comment j’ai positionné le matériel et quel matériel j’ai utilisé.
Si vous laissez un petit commentaire en dessous, en bonus je vous débloque cette vidéo, et vous pourrez vous balader. Il suffira de cliquer et glisser dans la vidéo pour déplacer la caméra et regarder tout ce qui se passe dans la pièce. Vous verrez tout en direct.

 

On se rejoint très vite dans la prochaine vidéo.

Tchao

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