Comment captiver votre audience en vidéo - Interview de Emmanuelle soulard


Lecture sur Youtube

Regardez vite l'interview de Emmanuelle Soulard et apprenez comment garder vos spectateurs ou vos lecteurs scotchés jusqu'à la fin !

Vous saurez :

  • Pourquoi les histoires permettent d’augmenter une audience en vidéo !
  • En quoi est-ce que l’utilisation des histoires, du storytelling, est essentielle
    lorsque l'on veut être vu sur internet !
  • Comment utiliser les histoires sur internet !
  • Quel est la trame type qui fonctionne à tous les coups !

Laisser vos commentaires juste en dessous ;)

Gabriel
de WeevDone

Démarrez vous aussi votre apprentissage de la vidéo gratuitement en cliquant ici !

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Voici la transcription de cette vidéo :

Captiver son audience en vidéo

Interview de Emmanuelle Soulard

Gabriel 

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Je suis Gabriel, et je suis en excellente compagnie puisqu’aujourd’hui je suis accompagné d’Emmanuelle.

 

Emmanuelle 

Bonjour !

 

Gabriel 

Bonjour ! Alors est-ce que tu peux un petit peu nous parler de toi ?

 

Emmanuelle 

Bien sûr.

Alors je m’appelle Emmanuelle Soulard, et je travaille avec les infopreneurs, les coachs, les thérapeutes, tous les gens qui ont besoin de se présenter sur internet, de vendre sur internet.

Je les aide à la fois à se créer leur image, et à créer une connexion, un lien avec leurs fans pour avoir un chiffre d’affaires etc.

 

Et pour ça je me sers des techniques de pro’. Et les vrais pros’ de la vente sur internet se servent d’une technique spécifique qui s’appelle le storytelling, c’est-à-dire le fait de savoir raconter sa propre histoire.

 

Et moi j’ai une petite spécificité par rapport à ça, c’est que j’aide, j’apprends à faire du storytelling, j’apprends à faire du storytelling cognitif, c’est-à-dire que je me sers de l’état de l’art des neurosciences, des techniques narratives et de la psychologie afin d’amener une approche du storytelling qui parle non seulement au conscient mais également à l’inconscient. Voilà.

 

Gabriel 

Alors écoute. J’ai préparé une petite série de questions.

 

Emmanuelle 

Ouh ! Me mettre sur le grill, je vais mourir !

 

Gabriel 

Alors attention, c’est exclusif ! Vous ne le verrez nulle part ailleurs !

Alors la première question : pourquoi les histoires permettent de monter une audience en vidéo ?

 

Emmanuelle 

Alors ça c’est une spécificité qui est incroyable sur les histoires et que j’ai découvert il y a quelques années de ça alors que je ne m’y attendais pas du tout. Il se trouve que le mode de fonctionnement du cerveau est très accès sur les histoires.

 

Pourquoi ?

 

En fait si vous réfléchissez bien, de tout temps, à l’époque où il y avait des tribus etc, la tradition de transmissions de l’information, d’éducation des jeunes, se faisaient par le biais des histoires. On a tous en tête l’image de la tribu au coin du feu avec l’ancêtre qui raconte « C’est l’histoire de tel héros etc, etc ».

 

Je vais faire un petit aparté pour raconter un petit peu comment moi j’ai réussi à comprendre ça et comment j’ai réussi à apprendre ça.

 

Initialement, j’étais passionnée d’histoires, depuis que je suis toute petite, toute gamine. Mais j’avais un problème quand je rédigeais des histoires, j’arrivais toujours à la page blanche. J’avais un super enthousiasme et une super idée, j’écris et je ne sais plus ce qui se passe après. Enfin voilà quoi, le truc classique !

Et entre temps j’ai grandis, j’ai fait des études. J’ai un doctorat de sciences en biologie, j’ai travaillé en tant que chercheur, je suis revenue en France et j’ai passé d’autres diplômes. Parce qu’en France on a la particularité que quand on a trop de diplômes on ne peut pas trouver de boulot, donc il faut passer d’autres diplômes parce que les DRH aiment bien être estampillé « T’as le bon diplôme tu rentres, t’as pas le bon diplôme tu rentres pas ». Donc bref j’ai passé plein de diplômes.

 

Et au bout d’un certain temps, bon j’ai eu ma vie en salariat et tout se passait très bien mais il me manquait quelque chose. Et un jour j’ai ouvert le tiroir de mon bureau et je suis retombée sur les manuscrits que j’avais écrits quand j’étais toute petite.

Y’en avait quatre. Quatre gros manuscrits complètement abandonnés, qui prenaient la poussière.

Et là j’ai eu un truc mais dingue !

Ça fait des années que je passe des diplômes et je n’ai même pas cherché à me former dans l’écriture !

 

Donc du coup je me suis formée à partir de ce moment-là. J’ai commencé à apprendre l’écriture parmi ceux qui savent comment maitriser et raconter des histoires. Et ceux qui savent le mieux maitriser comment raconter une histoire ce sont ceux qui font des centaines de millions de dollars avec ça tous les ans, donc c’est Hollywood ! Eux c’est clair et net, ils savent raconter une histoire, et une histoire qui vend en plus.

 

Donc j’ai appris des techniques scénaristiques et comme effectivement moi j’ai ce passé de chercheur, et bien évidemment je suis allée voir un petit peu dans les toutes dernières études de neurosciences, parce que maintenant on a des outils qui permettent de regarder quelles sont les zones du cerveau qui sont activées lorsqu’on fait des tâches telles que lire écrire etc, et c’est un domaine qui est en évolution constante, et en évolution perpétuelle, et qui apprend énormément sur comment la narration est perçue, ce qui se passe dans le cerveau, comment est l’impact en fait sur les gens. Et ce qu’il se passe quand on étudie un petit peu ce domaine-là, c’est qu’on se rend compte que les histoires ont plusieurs caractéristiques qui sont indispensables au mode du fonctionnement du cerveau.

 

-Le premier c’est que l’histoire fait appel à l’émotion. D’abord et avant toute chose. Et hors l’émotionnel, jusqu’à présent, et ça c’est un héritage qui date des siècles des lumières où on vous disait « Non non celui qui réfléchit c’est celui qui n’a pas d’émotions, et celui qui a des émotions ne réfléchit pas et n’est pas capable de prendre des décisions. ». Ça c’est une thèse qui est complètement obsolète à l’heure actuelle, qui est complètement remise en questions par les plus grands neurologues, dont Antonio Damasio, qui a été le pionnier dans ce domaine-là.

 

Il se trouve qu’en fait on est incapable de prendre les décisions si on n’a pas d’émotions. Ça c’est clair et net, c’est avéré.

Il y a des patients qui ont des lésions cérébrales qui les empêchent de ressentir les émotions et ça les empêchent également de prendre des décisions dans leur vie et d’avoir une relation sociale complète.

 

Gabriel 

Donc l’ordinateur en théorie ne peut pas prendre de décision.

 

Emmanuelle

Un ordinateur ne pourra pas prendre les décisions en prenant en considération l’intégralité des données d’une situation.

Les gens qui ont ce type de lésions se retrouvent en fait à devoir regarder le pour et le contre de chaque situation, ce que chaque décision entraine, et ils tournent en boucle sur « je suis incapable de choisir quel est le mieux, quel est le moins bien ». Nous avec nos émotions on est capable à un moment précis de dire « ok on a le pour là, on a le contre là, on sait que si on fait ça on aura ça et si on fait ça on aura ça.  Donc on prend telle option. » Voilà.

 

Ça c’est incroyable comme mode de fonctionnement du cerveau mais un ordinateur est incapable de le faire.

Ou alors il y a des travaux de recherches très poussés pour essayer de leur donner des capacités à faire ça, et généralement ce n’est pas forcément…

 

On sait bien que la prise de décision de toute façon ne peut pas être léguée complètement à une machine. Sinon c’est catastrophique.

 

Dans les différentes missions où ils ont essayé de faire ça, il y a beaucoup de films là-dessus d’ailleurs, sur les ordinateurs qui prennent le pouvoir, comme « 2001 l’odyssée de l’espace » par exemple, qui a été le premier pionnier dans le genre mais on retrouve ça une thématique assez courante en fait.

 

Gabriel 

Et d’ailleurs on a un film récent qui s’appelle « Chappie » dans lequel on a effectivement une machine qui prend des décisions, qui a sa propre pensée, mais on voit que cette machine a des sentiments finalement.

 

Emmanuelle 

Oui, absolument. C’est absolument indispensable. On fonctionne comme ça. Humainement on fonctionne comme ça.

 

-Le deuxième point c’est que cet émotionnel impacte la mémoire. « Oui très bien, ouais bon dit comme ça, c’est jamais qu’une information ». Je vais vous donner un petit exemple.

 

Je viens d’une famille paysanne. Et dans la famille on avait une tradition, c’est que lorsque le fils ainé de la famille avait 7 ans, le jour de son anniversaire, on l’amenait toujours au niveau de la borne qui délimite le terrain, le champ de la famille.

Et là, le pauvre gamin qui n’avait rien demandé à personne prenait généralement une beigne mémorable. Et je peux vous dire que 60 ou 80 ans plus tard il se rappelait toujours où était cette borne !

 

Pourquoi ?

Et bien parce qu’il y a eu une émotion intense associée à cet évènement, simplement d’être amené à cet endroit-là, prendre une grosse gifle, parce que c’est un gros choc psychologique, un gros choc émotionnel, un choc physique aussi. Et en fait c’est une mémorisation immédiate.

 

Et si vous réfléchissez bien, les choses que vous mémorisez le mieux ce sont les choses qui ont eu un gros impact émotionnel dans votre vie.

Je pense que tout le monde se rappelle où il était lorsqu’il a entendu les crashs des avions en septembre 2001 par exemple.

 

Donc il y a énormément de choses comme ça où l’émotion est telle que de toute façon on sait, on garde ce qui s’est passé précisément, dans la situation précise, dans laquelle on a vécu cette émotion. Voilà. Donc ça c’est la deuxième dimension de l’histoire.

Ça permet en fait de toucher émotionnellement et de toucher au niveau de la mémoire.

 

-Et ensuite le dernier point, c’est que les histoires ont une faculté incroyable qu’on appelle la résonnance. Il y a certaines histoires qui vont toucher certaines personnes parce qu’elles parlent à certains des émotions, parce qu’il y a une espèce de…

 

Gabriel

On va s’identifier.

 

Emmanuelle 

Exactement.

 

Gabriel 

Comment utiliser les histoires sur internet ?

 

Emmanuelle 

Alors il y a 2 façons pour lesquelles les gens peuvent utiliser les histoires sur internet.

 

-D’abord il y a ce que j’appelle le personnage storytelling, c’est-à-dire la façon de se présenter. La façon d’exprimer qui on est.

La vente sur internet c’est vraiment une relation de personne à personne. On a l’impression qu’on attire des foules etc mais c’est toujours une personne devant son ordinateur qui va cliquer, qui va voir votre tête qui va entendre votre discours qui va vous entendre vous.

 

Donc c’est une relation de personne à personne. Et pour avoir une relation de confiance, pour avoir ce qu’on appelle des fans, parce qu’en fait ce sont les fans qui font vivre les gens qui font du webmarketing, il faut une relation de personne à personne.

 

Il faut avoir l’impression de connaitre la personne, il faut avoir confiance en elle, et tout ça se fait par un storytelling qui est généralement bien fondé. Voilà. Ça c’est le premier point.

 

 

-Le deuxième point, c’est qu’il faut instaurer une relation, une relation à long terme. Et cette relation peut se nourrir avec des histoires. Parce qu’à chaque fois que vous apportez une histoire, vous apportez du divertissement, vous apportez des réflexions.

Vous apportez des histoires qui ont un impact important au niveau conscient et au niveau inconscient.

 

Généralement la majorité des gens utilisent des auto-répondeurs avec des séquences d’emails. Et dans les séquences d’emails on peut tout à fait avoir des histoires ponctuelles, on peut créer une histoire à long terme, en utilisant plusieurs emails successivement.

 

C’est le même principe qu’une série télévisée, où il y a une histoire dans chaque épisode, et il y a une histoire de fond où on suit les personnages etc. C’est tout à fait réalisable dans le cadre d’un mailing.

 

Donc ça ce sont au moins les deux parties dans lesquelles on peut utiliser des histoires.

 

Après évidemment on peut utiliser les histoires dans plein de choses différentes, on peut les utiliser ponctuellement, on peut les utiliser de façons très développées, il faut les utiliser pratiquement partout parce qu’elles permettent d’imager les choses, de les rendre beaucoup plus perceptives, de les rendre beaucoup plus faciles à suivre. C’est impactant.

 

Gabriel 

C’est aussi pour ça que les web séries fonctionnent aussi bien.

 

Emmanuelle 

Absolument. Le principe du feuilleton non bouclé. Voilà. Le feuilleton non bouclé dans le jargon des scénaristes.

 

Gabriel 

Est-ce qu’il y a des techniques ou une trame type justement pour réussir ce storytelling ?

 

Emmanuelle 

Ouais. Il y en a une effectivement.

 

Il y a une trame très spécifique qui a été plus ou moins découverte par un gars qui s’appelle joseph Campbell, un universitaire américain dans les années 60. Il a fait ce qu’on appelle du comparatif entre les différentes histoires, légendes et mythes qui existaient de par le monde, le temps, dans l’antiquité puis de nos jours autant dans les terres scandinaves que dans le septentrional.

 

Il a cherché la structure interne, similaire, identique dans toutes ces histoires et il a tiré ce qu’on appelle un monomythe qui peut être également appelé « le chemin du héros ».

« Le chemin du héros » est une structure d’histoires qui mime complètement notre mode de fonctionnement de notre cerveau quand on est appelé à évoluer.

 

Chaque évolution spirituelle et intellectuelle d’une personne passe par différentes étapes clés. Et ces étapes clés ont été bien décrites par Joseph Campbell.

Classiquement en quelques mots je peux l’expliquer.

 

Le héros a une situation initiale dans laquelle il n’est pas forcément confortable, et il va être confronté à un incident qui va l’obliger quelque part à changer de missions, changer de cadres, où il va devoir apprendre à évoluer en lui-même, où il va être confronté à des épreuves qui vont lui permettre, une fois qu’il aura réussi ses épreuves-là, à devenir quelqu’un d’autre, quelqu’un de meilleur. Et à ce moment-là, ce plus qu’il aura gagné il va être amené à l’apporter aux autres. Voilà.

Ça c’est, en une phrase, la structure du mot monomythe. Dit comme ça, ça a l’air très ésotérique, mais on peut tout à fait l’utiliser dans n’importe quel descriptif sur n’importe quelle présentation.

 

Gabriel 

C’est quelque chose qu’on voit énormément dans l’animation japonaise et en particulier dans les animés de combats, où le héros est constamment soumis a des difficultés, il rencontre un adversaire plus fort, il tombe, se relève et devient de plus en plus fort, et finalement progresse comme ça.

 

Et en fait c’est ce même cycle qu’on voit tout le temps, tout le temps, tout le temps au fur et à mesure des saisons.

 

Emmanuelle 

Voilà. Parce que c’est le mode de fonctionnement du cerveau, donc comme tu dis dans l’animation japonaise, on a ça dans tous les films d’actions américains, on a ça dans les films de romances aussi, dans les thrillers, dans les films psychologiques, on a ça dans tous les films possibles et imaginables.

 

Tous les grands bouquins d’actions, les polars etc sont tous basés là-dessus, c’est toujours la même base.

C’est celle qui parle le plus, c’est la structure universelle. Donc pour commencer c’est le plus facile et le plus efficace.

 

Gabriel 

Et puis on l’a tous vécu au moins une fois.

 

Emmanuelle 

Absolument.

 

Gabriel 

Pour les personnes qui nous regardent et qui aimeraient commencer, tout simplement essayer, est-ce que tu as quelques astuces ?

 

Emmanuelle

J’ai quelques astuces oui, absolument.

 

-Déjà la première astuce. Il faut toujours commencer par ce que les scénaristes américains appellent la punch-line.

 

Il faut une accroche. Il faut quelque chose qui va faire qu’aussitôt, la personne qui va regarder votre vidéo va s’identifier, va se dire « ok, c’est ça qu’il me faut. » de suite « c’est ça dont j’ai besoin, c’est ça qui me parle, c’est ça qu’il me faut ». La punch-line peut être de pleins de sortes différentes, elle peut être émotionnelle, elle peut être cérébrale etc, mais il faut une punch-line, une accroche, quelque chose qui va capturer d’office l’attention de votre prospect.

-Ensuite évidemment, comme je l’ai dit, se baser sur une structure telle que le monomythe du héros, c’est très classique. Le monomythe du héros, vous voyez les jeux de rôle etc, c’est toujours pareil. C’est la porte - le monstre - le trésor.

C’est-à-dire qu’un héros a un conflit. Il a un problème, quelque chose à résoudre. Et ce quelque chose va l’entrainer, il va devoir se battre avec un antagonisme. Alors l’antagonisme peut être incarné par une personne, il peut être incarné par une situation, dans tous les cas y’a un espèce de pic émotionnel sur « mon dieu je ne sais pas si je vais y arriver ». Et puis une fois qu’il réussit son challenge, « ah ! Ça y est j’ai réussi, j’ai obtenu ceci ». Et c’est le ceci qui est en fait très parlant et c’est le ceci qu’il faut partager avec nous voilà.

 

Là vous avez en 3 lignes exactement le genre de truc que tout le monde peut exploiter.

 

Soit pour une histoire personnelle, soit l’histoire du produit que l’on veut mettre en avant.

 

Gabriel 

Quelque chose de vraiment typique dans le jeu vidéo, où on doit aller battre un boss pour récolter un item, pour aller encore plus loin sur une nouvelle terre par exemple. On le retrouve vraiment partout.

 

Emmanuelle

C’est ça. Et enfin le dernier point c’est. Ça c’est plus une technique narrative, il est toujours plus efficace de montrer que de dire. Il est toujours plus efficace de faire décrire.

 

Ce qu’il faut c’est parler au cerveau de votre auditeur. Ne lui dites pas 4. Dites-lui 2+2. Voilà.

 

Gabriel 

On évite les raccourcis.

 

Emmanuelle 

Exactement ! Parce que lui, il va prendre le challenge de commencer à s’amuser pour essayer de déterminer « il nous donne 2, il nous donne un +, il nous donne un autre 2, ah tiens, ça doit être qu’il veut nous montrer un 4 ». Alors dit comme ça c’est très ésotérique, mais y’a plein de façons différentes de le faire. Je ne peux pas entrer dans le détail dans le temps qui nous est imparti. Ce serait très long. Ce serait avec plaisir mais j’en aurais pour 3h sinon !

 

Gabriel

Et bien on fera une autre vidéo !

 

Emmanuelle 

Voilà ! Il faudra !

 

Gabriel 

Alors question 7 : Quelles sont les 3 erreurs les plus courantes que tu vois, et comment les éviter ?

 

Emmanuelle

Alors les 3 erreurs les plus courantes.

-La première c’est de ne pas se montrer.

Comme je l’ai dit, la relation que vous avez sur internet avec vos auditeurs c’est une relation de personne à personne.

Les gens qui ne se montrent pas font une erreur fondamentale parce que de toute façon ils vont être complètement occultés par les gens qui se montrent. Donc il faut se montrer.

 

-La deuxième erreur, c’est qu’on vous dit qu’il faut vous montrer, qu’il faut créer de l’émotionnel etc. Oui ! Mais faut pas le faire n’importe comment.

Parce que si vous montrez toutes vos faiblesses, toutes vos douleurs etc, et bien il faut savoir que généralement dans le nombre de gens qui vous regardent il y a au moins 10% des personnes qui vous détestent cordialement. Juste parce que c’est vous. Vous ne leur avez rien fait mais c’est pas grave ! Ils vous détestent.

Et ces gens-là ne vont pas hésiter à vous rentrer dedans si vous leur montrer vos faiblesses. Et ça c’est extrêmement délétère pour les gens qui ont des choses à offrir parce qu’il suffit en fait d’un gros troll, d’un gros bourrin qui va vous rentrer dedans pour qu’aussitôt on se dise « oh lala mais j’ai rien à faire là, mais non jamais j’arriverai à développer mon truc sur internet ». En termes de confiance en soi c’est très difficile.

Il y a une façon d’apprendre à gérer ce genre de personnes.

 

Donc se dévoiler complètement c’est pas ce qu’il faut faire non plus. Sans compter qu’en général l’entourage le vit très mal. Donc voilà, ça c’est la deuxième erreur.

 

Gabriel 

Donc c’est à prendre en compte.

 

Emmanuelle 

Voilà ! Ça c’est super important.

 

-La troisième erreur c’est, excusez-moi de ramener ça mais, ne pas utiliser le storytelling.

 

Pour raconter une petite histoire par exemple, on sait qu’il y a le président du CDC, qui est sur le plus gros centre de recherches américain sur les maladies infectieuses. Il s’est payé 5 minutes d’interview sur CBS News, une des plus grosses chaines d’informations américaine, en donnant des exposés, en leur disant « Regardez, on a 6% des enfants en Californie qui ne sont plus vaccinés parce qu’à l’heure actuelle les gens sont de plus en plus dubitatifs par rapport aux vaccins etc ».

 

Et à côté de ça, on a l’université d’Oxford en Angleterre qui a créé un site « vaccine-nolate-projet », où ils ont juste présenté des storytelling, des petites vidéos de gens qui avaient été confrontés à la maladie.

Entre autre le papa d’Olivia, la petite Olivia Dak, qui expliquait que sa petite fille de 7 ans qu’il n’avait pas fait vaccinée, avait attrapé la rougeole.

En 3h elle avait commencé à somnoler, 6h elle s’était endormie dans un coma qui s’est avéré irréversible et 12h plus tard elle était morte.

 

Et pour des gens en fait qui sont des parents, qui ont peur de faire vacciner leurs enfants à cause des effets secondaires, être exposé à ce type d’histoires, je pense que c’est beaucoup plus efficace que d’entendre le président du CDC nous dire qu’il y a 6% des enfants qui ne sont pas vaccinés.

 

Gabriel 

On en revient à l’identification, la création du lien, l’empathie.

 

Emmanuelle 

Voilà, et l’émotionnel. Donc ça se sont vraiment des erreurs qu’il ne faut pas faire.

 

-Autre erreur, il faut être capable de raconter sa propre histoire, de s’approprier des histoires, et de se mettre en scène avec des histoires. Parce que si vous ne le faites pas, d’autres le feront à votre place.

 

C’est ce qui est arrivé à ce chasseur américain là, un dentiste, le pauvre gars qui a tué le lion qui fallait pas tuer, je ne sais pas si vous en avez entendu parler.

 

Gabriel

Je pense que personne ne l’a raté !

 

Emmanuelle 

Voilà, tout le monde l’a vu sur internet. Alors ce gars-là à l’heure actuelle est très, très embêté parce qu’il a mis peut-être plusieurs semaines avant de pouvoir faire une propre communication et c’était déjà beaucoup trop tard ! Et maintenant c’est la bête noire de toutes les anti-chasses du monde. Du monde !

 

Donc voilà. Contrôlez votre communication, exprimez-vous, racontez vos propres histoires avant que les gens racontent des histoires sur vous.

 

Gabriel 

Contrôler son image.

 

Emmanuelle

Voilà.

 

Gabriel

Et bien écoutes, je pense que là on a appris énormément de choses et on va pouvoir se mettre un peu tous au storytelling, et du coup te suivre et chercher des conseils sur ton blog, sur tes vidéos.

 

Emmanuelle 

Avec plaisir !

 

Gabriel 

Est-ce que tu as envie d’envoyer toutes les personnes qui nous regardent sur une page en particulier ?

 

Emmanuelle

Oui !

Vous pouvez cliquer sur le lien qu’on va mettre en dessous de cette vidéo et à ce moment-là moi je vous intègrerai dans ma stratégie de communication.

Je vous donnerez une histoire très régulièrement, avec deux ou trois personnages, peut-être un peu moins. Comme ça vous aurez déjà des approches techniques sur le storytelling et du contenu à pouvoir exprimer.

 

Je voudrai juste conclure sur quelque chose qui est très important pour moi.

 

Je fais ça parce que je trouve que les techniques de storytelling sont hyper puissantes, en termes de créations de liens etc, mais ça va beaucoup plus loin que ça en fait.

 

Si on travaille vraiment sur l’inconscient et sur les techniques qu’on utilise qui s’appellent les archétypes et les symboliques cachés, on peut vraiment avoir un impact très important sur les gens.

 

On peut vraiment leur apporter énormément de choses, parce qu’à l’heure actuelle il y a énormément de gens qui sont dans le besoin, qui ne savent pas forcément qu’il y a d’autres personnes dans le monde qui peuvent les aider, qui sont passés par des chemins difficiles dans lesquels eux sont coincés.

Et je trouve ça dommage qu’il ne passe pas davantage de partages de ces compétences ou de ces connaissances.

 

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